Please Don’t Leave Me Alone -
Please Don’t Leave Me Alone -

Mot de passe disponible à la demande: contact@terzofronte.com

Acte 1 

Adriano Costa, artiste Brésilien né en 1975 a été invité à Terzo Fronte autour de l’idée de la politique de l’expérience terme utilisé par le groupe militant gay italien Fuori de la fin de année 60 “comme un travail quotidien de prise de conscience et de construction de soi à partir de la rencontre avec le collectif et, surtout, à partir de l’expérience que le corps fait de la domination idéologique et économique”

Ce projet de résidence et d’exposition se voulait comme une traversée de la ville, lieu de glanage pour des matériaux ensuite utilisés pour la production des sculptures d’Adriano Costa . À Rome de la mi-mars à fin avril, ce n’est pas un portrait de l’est de la ville qu’il a construit mais une sorte de portrait de notre Rome intérieur.  Ce n’est pas les vestiges d’une Rome antique mais une certaine Rome domestique. On y croise des chimères, construites comme des êtres à plusieurs têtes à partir des matériaux glanés dans l’appartement et autour, dans San Lorenzo. HUMANONLY, mais avec une séparation  entre chacune des lettres nous a- t-il dit le premier jour.
Le film Please Don’t Leave Me Alone, commence un matin d’Avril au milieu de l’exposition à peine visible, des bribes apparaissent. Et puis nous quittons la ville

 

Acte 2 

La seconde partie de l’exposition qui s’est déroulée à Athènes est  introduite par un voyage pendant lequel le film Please Don’t Leave Me Alone à été tourné. Une traversée entre deux villes antiques, une Fiat panda, Les terres italiennes, le Ferry la nuit et un peu le matin jusqu’à la traversée de Patras à Athens.
Le film est le moment entre deux expositions, il y a peut-être dans la voitures des œuvres qui se sont échappées de Rome, mais impossible de les percevoir tant elle sont composées d’objets  de notre quotidien. La caméra film la possible emergence d’une exposition à venir, les objets qui y prendront formes ceux venus à nous dans le voyage. Elle filme aussi la réalité du travail, le besoin de solitude, le collectif, la joie, les conversations, l’économie bancale. Sur ces 24h de voyage, les expositions et leurs lieux n’apparaissent que très peu, comme des personnages énigmatiques, Please Don’t Leave Me Alone est une traversée, une expérience au sein de l’univers magique de l’artiste Brésilien Adriano Costa.
Loin de l’image figée de l’exposition on rencontre  dans Please Don’t Leave Me Alone les être qui habitent les prémices d’une exposition.

Please Don’t Leave Me Alone -
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Molly Ledoux (1996, Clichy)
Scénariste et réalisatrice diplômée de l’école de cinema et television du Quebec, Molly Ledoux réalise son premier film, un documentaire sur les communautés marginales en Jamaïque, à l’âge de 19 ans. De retour à Paris elle devient l’assistante et directrice de casting de la réalisatrice Eva Ionesco pour son film Une Jeunesse Dorée. Ce film lui ouvre les portes de la mode: repérée par Demna Gvesalia, elle est engagée pour aller recruter en Amérique Latine les nouveaux visages de Balenciaga. vPar la suite elle répond à de multiples demandes de casting pour la mode oscillant entre plusieurs magazines (Vogue, Another Magazine, Replica, GQ) et défilés ou campagnes pour des maisons telles que Vetements, XulyBet, Balenciaga, Millet, Phipps, Doublet….
En tant que réalisatrice, elle dirige également des campagnes présentées comme des courts métrages pour des marques comme Phipps, XulyBet, Ralph Lauren, Hugo Boss mais aussi pour des magazines comme Vogue et Doublet pour lequel elle réalise un documentaire en Grèce en pleine pandémie. Lors d’un voyage en Egypte pour réaliser une publicité pour la marque RIMOWA, Molly profite de l’occasion pour diriger son premier moyen métrage dans l’oasis de SIWA, mélangeant fiction et documentaire.
À l’heure actuelle elle est en préparation pour son premier long métrage de fiction d’horreur ainsi qu’une série documentaire

Adriano Costa (1975, São Paulo) vit et travaille à São Paulo, au Brésil.

Créant une tension entre l’humour et la politique, Adriano Costa expose les nuances des systèmes de valeurs culturelles accordées aux objets.
Ses œuvres ne sont pas régies par des règles ou des idées spécifiques, elles habitent un royaume de neutralité, où se croisent des matériaux divers comme le béton, le papier, le bronze, le tissu, le fil de fer, le bois et d’innombrables détritus. Chez Costa l’humour noir est un outil qui permet a l’œuvre de transmettre une réalité, bien plus qu’un processus de création qui permettrait de transmettre une originalité. Il provoque en nous une réflexion sur la valeur réelle des œuvres d’art, amenant à nous interroger sur la manière dont des matériaux ordinaires ou même nobles peuvent être transformés en objet d’art et vice versa.

Ses expositions personnelles incluent flowers and holes (glory), Mendes Wood DM, São Paulo (2021); ROCKWHORESHOW, Nuno Centeno, Porto (2019); wetANDsomeOLDstuffVANDALIZEDbyTHEartist, Kölnischer Kunstverein, Cologne (2018); B A I L E, Instituto Tomie Ohtake, São Paulo (2018); DearMeatCutsDevilMayCry, David Kordansky Gallery, Los Angeles (2016); Every Camel Tells a Story, Mendes Wood DM, São Paulo (2015).
Par ailleurs, son travail a été inclus dans des expositions collectives institutionnelles telles que as Breaking The Waves, Chi K11 Art Museum, Shanghai(2021); Everyday Poetics, Seattle Art Museum, Seattle (2017); Frucht & Faulheit, Lothringer13 Halle, Münich (2017); IMAGINE BRAZIL, Astrup Fearnley Museet, Oslo & Musee D’Art Contemporain de Lyon, France (2014).